Après la 12e semaine de grossesse, les interruptions de grossesse ne peuvent être pratiquées que sur la base d’indications médicales conformément à la loi. La décision de la femme n’est plus seule déterminante. Plus la grossesse est avancée, plus les raisons doivent être graves.

Après la 12e semaine de grossesse, l’interruption de grossesse est plus complexe sur le plan médical; les complications avec des dommages permanents sont cependant rares dans les pays développés. Pour l’interruption médicamenteuse de grossesse, les femmes enceintes de plus de 12 semaines sont hospitalisées. Dans certaines cliniques et dans quelques cabinets privés, les interruptions de grossesse sont pratiquées en ambulatoire jusqu’à quelques semaines après la 12e semaine de grossesse.

Chaque année, plusieurs dizaines de femmes en situation de détresse extrême ne trouvent pas l’aide appropriée en Suisse pour les interruptions tardives de grossesse. L’APAC peut fournir de l’aide. En principe, tous les hôpitaux publics disposant d’un service de gynécologie-obstétrique en Suisse doivent également proposer des interruptions de grossesse. Cependant, il existe des restrictions importantes et l’accès est parfois géré de manière restrictive. Par exemple, de nombreux hôpitaux ne traitent pas les femmes domiciliées en dehors du canton.