Cabinets médicaux et hôpitaux pour les avortements et les interruptions de grossesse

Cabinets médicaux et hôpitaux pour avortements et interruptions de grossesse
Les interruptions de grossesse peuvent être pratiquées aussi bien en cabinet privé qu’à l’hôpital. La sécurité est garantie dans les deux lieux. Certaines apprécient l’atmosphère personnelle du cabinet privé, d’autres l’anonymat de l’hôpital.

Les avortements sont généralement pratiqués en ambulatoire, par voie médicamenteuse ou chirurgicale, tant en cabinet qu’à l’hôpital. Les frais sont pris en charge par les caisses d’assurance maladie, quel que soit le lieu de l’avortement, et sont généralement un peu moins élevés dans les cabinets.

Tous les hôpitaux cantonaux ou régionaux proposent des interruptions de grossesse. Vous trouverez ci-dessous les adresses des médecins qui proposent des avortements.

Informations pour les femmes enceintes de moins de 16 ans

Les femmes mineures, mais aussi celles de plus de 18 ans, doivent parfois cacher l’interruption de grossesse à leurs parents ou à leurs proches. Les raisons de cela sont généralement facilement compréhensibles. La contrainte ou même la violence sont fréquentes et peuvent toucher toutes les personnes, avec ou sans origine migratoire. Dans cette situation, les jeunes femmes qui vivent encore chez leurs parents sont soumises à des pressions qui peuvent mettre en danger leur avenir tout entier et directement leur santé.
APAC-Suisse
APAC-Suisse

Informations pour les femmes enceintes de plus de 12 semaines

Après 12 semaines de grossesse, les difficultés techniques d’une interruption de grossesse augmentent ; les complications avec séquelles permanentes sont toutefois très rares si l’interruption est réalisée dans de bonnes conditions sanitaires, par des prestataires formés.
Pour l’interruption de grossesse médicamenteuse, les femmes enceintes de plus de 12 semaines sont hospitalisées.

Important à savoir

Chaque femme enceinte a en Suisse le → droit de subir une interruption de grossesse (avortement). Elle peut choisir elle-même la → méthode d’interruption de grossesse si cela est médicalement et pratiquement possible, et décider si elle préfère effectuer le traitement de manière → ambulatoire voire partiellement à domicile ou → hospitalière à l’hôpital. En Suisse, aucun avis psychiatrique n’est nécessaire et il n’y a pas de délais d’attente prévus. Les caisses maladie doivent couvrir les → frais de l’interruption de grossesse dans tous les cas. → À partir de la 13e semaine après le début des dernières règles, l’interruption de grossesse est exceptionnellement possible selon la loi. À l’âge de 16 ans, une femme en Suisse peut décider elle-même si elle veut subir une interruption de grossesse (→ Mineures).